Qui sommes-nous ?
Crée en 2019, l'ASBL la ferme de Lansrode a comme mission de remettre la nature au centre des préoccupations en reconnectant les humains entre eux et avec leur environnement dans une dynamique de régénération des sols et de la biodiversité. Nous transformons les jardins et autres terrains en remplaçant les pesticides et fertilisants conventionnels par des techniques basées sur la réintingration de la biologie dans le sol et l'implantation d'espèces et essences adaptées. Le sol est un organisme vivant dont il faut prendre soin.
Nos techniques permettent de réduire considérablement l'utilisation d'eau, d'augmenter la santé des écosystème et la résistance aux maladies, de séquestrer plus de carbone et de diminuer les coûts généralement liés à l'utilisation de produits chimiques.
Nous travaillons tant avec les privés qu'avec les communes, écoles, etc.
Histoire
La ferme de Lansrode, premier bâtiment connu de la commune, fut bâtie vers 1230 comme ferme d'approvisionnement de l’Abbaye de la Cambre, chargée de recueillir les femmes en difficulté dans la ville de Bruxelles. Lansrode faisait partie d'un ensemble de 44 fermes construites autour de l’abbaye. L’emplacement de Lansrode est issu issu d'un accord entre l'évêché de Cambrai et les Ducs de Brabant, à la condition expresse que les moines converts creusent des étangs dans les fonds particulièrement humide de la topographie locale.
Le poisson collecté à la ferme de Lansrode pouvait nourrir l’Abbaye en protéines animales, alors que l’élevage est encore peu développé et le gibier réservé aux seigneurs.
Ce n’est qu’au début du 17e siècle qu’une nouvelle activité de production céréalière se développe comme le témoigne l’impressionnante grange. Une orientation idéale sur le versant sud des étangs et l’effet miroir de ceux-ci permettent le déploiement de cette nouvelle affectation.
A la suite de la révolution de 1789, la ferme devient propriété de l’État. Elle est louée à des fermiers.
Début du 20e siècle, la ferme perd sa vocation première et devient maison de villégiature puis habitation particulière
Depuis 2014, le nouveau propriétaire, Eric Van Campenhout, redonne à la ferme sa raison première d’exister en y développant des techniques d’agriculture régénératrices, respectueuses de l’environnement et de la biodiversité.